Calcul de la compensation CO2
En 18 ans, Encon a mené à bien de nombreux projets et a guidé des entreprises pour rendre leurs activités plus durables. Nous expliquons sur cette page comment Encon calcule l'impact de son rôle dans le monde des affaires en termes de compensation de CO2 et d'économie d'arbres.
Le CO2 est l'un des plus importants gaz à effet de serre. Les arbres extraient le CO2 de l'air et le convertissent en oxygène et en matière végétale par photosynthèse. La photosynthèse est le processus par lequel les plantes, sous l'influence de la lumière du soleil, convertissent l'eau et le dioxyde de carbone en glucose (C6H12O6) et en oxygène.
- 6 CO2+6 H2O C6H12O6+6 O2
Les arbres absorbent l'eau du sol avec leurs racines. Le dioxyde de carbone et l'oxygène sont échangés avec l'air via les stomates des feuilles. Le glucose formé est transformé en d'autres composés tels que la cellulose et l'amidon.
Par rapport à d'autres cultures, les arbres ont la plus grande production nette d'oxygène dans la mesure où ils convertissent une grande partie du CO2 en bois et en racines. La fixation du CO2 est donc beaucoup plus importante dans les forêts que dans les pâturages ou les champs. Ils peuvent donc compenser une partie des émissions de CO2.
Compensation des émissions de CO2 des arbres
Le bilan de CO2 des arbres varie beaucoup selon le type d'arbre, l'emplacement, les saisons et les périodes ayant le même climat ou la même météo. De nombreuses études scientifiques ont été réalisées pour déterminer la compensation du CO2.
Il ressort des différentes études que la compensation annuelle de CO2 varie de 21,77 kg de CO2/arbre à 31,5 kg de CO2/arbre. Pour compenser une tonne de CO2, il faut alors 31 à 46 arbres. On compte en Europe entre 300 et 500 arbres par hectare. En conclusion du calcul des chiffres sur le site Internet de Encon, nous utilisons 24 kg de CO2/arbre et une moyenne de 500 arbres par hectare. Autrement dit, 1 hectare de forêt : 500 arbres x 24 kg de CO2/arbre = 12 000 kg de CO2 compensés ou 12 tonnes de CO2/hectare.
Depuis 2004, Encon procède à un calcul annuel des économies résultant des mesures mises en œuvre à la suite d'études énergétiques, de projets d'économie d'énergie et de production d'énergie renouvelable. Les économies sont analysées pour chaque projet par un calcul et une analyse du rendement. Les chiffres suivants sont utilisés pour les facteurs de conversion :
- 1000 kWh d'électricité : 270 kg de CO2
- 1000 kWh de gaz : 181 kg de CO2
- 1l de mazout : 2,66kg de CO2
Il importe ici que les facteurs d'émission applicables à l'électricité varient d'année en année, par exemple un réacteur nucléaire mis hors service pour une longue période, la croissance de la capacité photovoltaïque, l'utilisation temporaire d'une ancienne centrale au charbon ou au gaz en cas de pénurie, etc. La Société flamande de l'environnement (Vlaamse Milieumaatschappij) surveille de près ces facteurs d'émission et les communique au public. Le graphique suivant illustre l'évolution de ces facteurs d'émission. En 2004, nous avons calculé un facteur d'émission de 400 kg de CO2 pour 1000 kWh d'électricité, alors qu'en 2020, une valeur de 270 kg de CO2 pour 1000 kWh d'électricité est plus représentative. Alors que la transition énergétique en Belgique est en plein essor, nous nous attendons à ce que son évolution se poursuive dans les années à venir. Nous osons espérer que la tendance à la baisse se poursuivra.
Pour le calcul des différentes économies, il est supposé que les installations techniques et la production d'énergie renouvelable (installation photovoltaïque et éoliennes) ont une durée de vie de 20 ans. Cela signifie que les économies d'énergie et la production d'énergie renouvelable sur une période de 20 ans sont incluses dans le calcul des économies annuelles de CO2.
